COMPTE RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE DE L'A.I.C.L

DU 5 AOUT 2015

 

L'Assemblée générale de l'AICL s'est tenue au terme du colloque sur « La Littérature et l'érotisme », le 5 août 2015 à 16h30, à la Possonnière - Maison natale de Ronsard, en présence de 20 membres à jour de leur cotisation - et avec 8 pouvoirs.

L'Assemblée a approuvé à l'unanimité les rapports moral et financier, et a participé à une discussion après l'intervention du Secrétaire général.

 

•  Rapport moral du Président (Daniel Leuwers)

L'AICL a un rayonnement international et veille à le conserver, voire même à l'étendre.

L'année écoulée a vu une délégation de l'AICL se rendre à Pristina (Kosovo) et dans l'île de Lesbos (Grèce) à l'occasion de colloques organisés par Reshat Sahitaj et Costas Valetas.

Et c'est en France, à la Possonnière, qu'a eu lieu, les 1 er et 2 août 2014, le colloque « La Littérature et le Prince » où ont été conviés des orateurs de nombreux pays, et spécialement de Russie. Les Actes de ce colloque viennent d'être publiés.

Par ailleurs, l'AICL a publié son premier Bulletin au contenu fort substantiel.

Pour les mois qui viennent, plusieurs colloques sont envisagés.

Le premier tente d'être mis sur pied par le Professeur Maria Joao Reynaud dans l'île de Madère (Portugal) sur le thème « Iles, mythes et voyages » (à affiner). Date possible : janvier 2016.

Le second, suscité par Aïcha Bassry, pourrait avoir lieu à l'Université de Kénitra (Maroc) en avril 2016, en partenariat avec le Laboratoire DILILARTICE. L'accent serait mis sur les auteurs marocains et leur réception critique, et pourrait s'ouvrir à toutes les littératures francophones. La direction du Laboratoire doit se rendre en France et discuter avec le Président de l'AICL du contenu et des modalités de ce colloque.

Si la perspective longtemps caressée d'un colloque au Brésil est désormais abandonnée (la faillite du sponsor Gazprom y a contribué), une rencontre internationale est possible encore en Grèce ou dans ses îles (mais Costas Valetas est évidemment tributaire de la crise que l'on sait). Quant à Reshat Sahitaj, il organise avec panache (dans le temps même où un de ses romans doit paraître en France avec une préface d'Hélène Stafford) un nouveau colloque sur le thème de « La Guerre et la Paix dans la littérature ». Une délégation de l'AICL se rendra donc à Pristina à la fin de septembre 2015 et gagnera l'Albanie voisine pour revenir par Tirana.

Enfin, le colloque prévu à la Possonnière sur le thème de l'Amour doit avoir lieu les 19 et 20 juillet ou les 27 et 28 juillet 2015.

Notre activité culturelle et « scientifique » se perpétue donc dans un cadre international.

 

2- Rapport financier de la Trésorière (Hélène Stafford)

 

Notre solde créditeur oscille entre 1.500 et 2.000 euros mais a plutôt tendance à diminuer.

Le 30 juin 2014, nous avions en caisse 1988,82 euros

Le 30 juin 2015, nous avons en caisse 1910,21 euros

De juin 2014 à juin 2015,

- nous avons encaissé

857 euros de cotisations

360 euros de frais de participation aux « Bulletins »

70 euros de ventes par Amazon

soit environ 1300 euros

 

- nous avons dans le même temps dépensé

610 euros pour la confection et sortie des actes « La mer » et du Bulletin n°1

86 euros pour Assurance

200 euros pour frais d'envoi

45 euros pour frais bancaires CIC

550 euros pour le colloque 2014 (hébergement, trains)

soit environ 1490 euros

 

Il faudra ajouter à ces dépenses celles liées aux futures publications par Amazon (« Le Prince » et le Bulletin 2 - environ 600 euros) et celles liées au présent colloque (environ 500 euros).

Dans cette optique, les dépenses s'élèveraient à 2600 euros environ - ce qui fixerait notre solde à un passif de 700 euros...

 

Il faut cependant compter sur les cotisations réglées lors du colloque et - manne capitale - sur les frais de participation financière aux Bulletins (autour de 360 euros).

C'est dire le difficile équilibre nous sommes confrontés depuis l'absence de subventions du Conseil général d'Indre-et-Loire et la baisse générale de l'aide financière aux associations...

 

3- Rapport du Secrétaire général (Hani Daniel)

Dans le louable souci d'éviter à l'AICL des soucis financiers qui pourraient conduire à sa disparition, le Secrétaire général a lancé, il y a deux ans, l'idée de publication d'un Bulletin bi-annuel qui accueillerait des contributions de chercheurs du monde entier et spécialement d'Egypte (notre Secrétaire général occupe une place centrale dans la structure universitaire de son pays et a pu faire attribuer à notre Bulletin naissant une note le situant au meilleur niveau des revues scientifiques internationales). Ces contributions entraînent des frais de participation des auteurs.

Grâce au dévouement, au soin rigoureux et au sens esthétique (recours à une peinture d'Enan Burgos pour la couverture des Bulletins et appel au peintre Jacques Riby pour la couverture de « L'érotisme ») de notre responsable des publications, Céline Malnoë, le Bulletin n°1 a pu sortir en janvier 2015, et le second sortira en septembre 2015 (avec mention de « juillet 2015 » pour traduire la régularité de la publication, gage indispensable de sérieux). Céline Malnoë souhaite évidemment être aidée dans la relecture et l'établissement définitif des textes - et l'Assemblée vote à l'unanimité l'entrée de Maria Joao Reynaud au Comité de rédaction. Hani Daniel précisera sur le site de l'AICL (que nous lui devons) les consignes pour l'envoi à Céline Malnoë des articles - ceux sur « L'érotisme » devant lui parvenir avant la fin octobre 2015.

Hani Daniel propose que les Bulletins ne dépassent pas les 120 pages pour éviter à Céline Malnoë une surcharge de travail, mais celle-ci souligne que le travail est identique entre un numéro court et un numéro long.

Serguey Panov et Serguey Ivashkin qui avaient milité pour des publications en russe optent finalement pour la traduction en français - le français restant la langue officielle de l'AICL, avec l'anglais (auquel il pourrait être recouru exceptionnellement).

La majorité de l'Assemblée approuve le rythme des publications (les Actes et deux Bulletins par an), mais Céline Malnoë ne peut personnellement s'engager qu'à la publication des Actes et d'un des deux Bulletins. Elle s'abstient donc, rejointe par Téofilo Sanz, tout en remerciant Noro Rakotobé et Hani Daniel, membres du comité scientifique, de l'avoir aidée dans l'examen des articles publiés.

Un des deux Bulletins risque donc de devoir trouver un autre maître d'œuvre.

Synthèse faite à Tours le 20 août 2015

Daniel Leuwers